Cet été, artistes, programmateurs, critiques, spécialistes en tout genre et autres amateurs passionnés de jazz avaient tiré un coup de semonce au près du Ministère de la Culture. Ensemble, ils réclamaient, au travers d'une pétition dont nous nous fîmes l'écho, la tenue d'Etats Généraux du Jazz en France afin de permettre à tous les acteurs de la filière, de "redéfinir les politiques à mettre en place pour assurer la survie d'un secteur musical qui fait partie intégrante de notre paysage culturel mais qui risque fort de s'appauvrir jusqu'à disparaître si rien n'est fait en sa faveur". Avec un bon sens certain, Frédéric Mitterrand n'aura pas fait la sourde oreille. Après avoir rencontré les pianistes Pierre de Bethmann et Laurent Coq, ainsi que le journaliste et spécialiste du jazz Alex Dutilh, le ministre de la Culture annonça la mise en oeuvre d'un groupe de travail sur la situation du jazz en France, piloté par la direction générale de la création artistique du ministère. De son côté, la Sacem, qui gère les droits des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique, c'est engagée à mettre en place un nouveau statut en faveur des improvisateurs de jazz.
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